dimanche 10 octobre 2021

Réfection moteur partie 3

Bonjour à tous !

Ca y est le bloc est démonté, la phase 2 va débuter : le nettoyage et la remise en état des différents éléments. Pour débuter, je me suis attaqué aux éléments principaux du moteur : le bloc, les deux carters (moteur et distribution) et le couvre culbuteur. On pourrait s'attendre à ce que la culasse soit un élément à traiter avant, mais vu que ce sont des éléments à peindre, il valait mieux sortir l'attirail (pistolet et les peintures spéciales) une fois pour toutes !

Pour commencer, j'ai décapé le bloc au karsher, pour enlever le plus gros, puis je me suis attelé à son dégraissage à l'eau chaude avec produit ultra dégraissant. (J'ai utilisé le produit que je mets dans le bac à ultrasons, ça marche du tonnerre). N'ayant pas de bac pour faire ça et encore moins de machine, J'ai fait ça à l'éponge, la brosse à dents et le papier à poncer. Ça m'a pris pas mal de temps, mais autant faire les choses bien, pour ne pas avoir à y retourner ;-) Après quelques heures, le bloc est bien propre. Cf. Ci contre. 










A l'intérieur, le plus gros des dépôts est parti. Il reste une couleur orange en surface, mais qui ne part qu'au ponçage. Au doigt et à l'ongle, ça ne part pas.

Ci-après une vue de la partie distribution, de l'arrière et du côté embrayage.

















Les carters et couvres culbuteurs ne sont pas en reste. On commence par enlevé les résidus boueux d'huile avant de dégraisser puis de poncer. En effet, par endroit, la peinture commençait à cloquer à cause de parties légèrement corrodées en surface.
























Les éléments ne présentent pas de déformation, malgré un entreposage "sauvage"... C'est plutôt bien !

Après décapage et ponçage, on accroche ça pour passer une bonne couche d'apprêt. 























 
Pour le bloc moteur, j'ai masqué les parties intérieur avec du papier épais et du scotch à masquer de peintre. Inutile de tartiner les portées de joints, ça ferait du boulot de ponçage...
























C'est parti pour la mie en beauté !
Côté peinture, il existe un milliard de possibilités, tant en termes de coloris que de "technologies".

Pour ce qui touche au type de peinture, il fallait un truc costaud, résistant à la température (100°C mini...) aux hydrocarbures et à l'essence à minima. Côté teinte, je voulais rester le plus proche de l'origine qui est un genre de noir satiné.
Mais comme j'ai eu la possibilité d'obtenir gratuitement de la peinture noire brillante en polyuréthane bi composante qualité industrielle et qu'au prix que coûte une peinture de qualité, le budget pouvait en être affecté, j'ai accepté de faire l'impasse sur le "satiné". Ce sera donc noir brillant.

On sort le pistolet, on prépare les mélanges peinture PU et durcisseur, ainsi que le diluant. 

On fait une petite mesure de viscosité pour que l'ensemble d'étale bien. Il faut que ce soit bien fluide pour éviter l'effet "peau d'orange" et on attaque la couche d'apprêt.

A elle seule, cette étape, rend déjà bien ! L'apprêt est bien tendu, bien lisse. 

Un vrai régal pour les yeux ! :D







































Pour favoriser l'accroche, j'ai choisi de passer la couche de peinture avant séchage complet de l'apprêt. On m'avait conseillé ça, et pour avoir récemment discuter avec mon carrossier, j'ai cru comprendre que lui aussi utilise cette technique après l'apprêtage afin de favoriser l'adhérence.

Donc, on nettoie le matos, on refait les mélanges en peinture noire cette fois-ci... Mesure de viscosité Bref vous avez pigé ;-) et pshiiitt !



Si on met l'aspect très brillant du résultat, je ne suis VRAIMENT pas déçu. Ca fait hyper propre !!

Comme quoi, il n'y a pas de mystère, une bonne préparation, et de la peinture de haute qualité, ça change du tout au tout !

Le rendu est bien tendu, bien brillant et lisse, et inspire la résistance !

Bref, y'a peinture et peinture ;-)

Aller, pour être honnête, j'avoue que sur le carter de distribution, j'ai fait une petite coulure... Avec le contre jour, je voyais mal et j'ai eu la main un peu lourde en chargeant... ^^








Le carter moteur est parfait, un vrai miroir.

Quant au couvre culbuteurs, pareil !

Malgré quelques recoins difficile d'accès, la sortie de reniflard et les pâtes de fixation des durites d'air du turbo, le résultat est top.

Pour l'anecdote, le rendu est tellement sympa, comparé à une bête peinture en bombe, ou une peinture de grande distribution qu'un collègue pensait que c'était un cache culbuteurs neuf. Alors, si vous devez faire ça, n'hésitez pas, et prenez une peinture qui tient la route !



On laisse ensuite sécher, en attendant de poursuivre. Prochaine étape : la remise au propre de la culasse !

Réfection moteur fin

Bonjour à tous ! La dernière fois nous nous étions quitté sur la réfection et la repose de la culasse. En somme, il ne restait plus qu...